Published On: 21 novembre 202220525 words102,8 min read

Troisième voyage en Inde : Dimanche Roissy, lundi Delhi. Encore, même si c’est une sale ville, au propre comme au figuré. Mais …. Il faut bien arriver quelque part. Bon, une seule nuit devrait suffire pour récupérer une carte SIM indienne et un billet de train pour Jhansi.

Du haut d’une quelconque mosquée dans Old Delhi.

L’entrée du Fort Rouge

Le Fort Rouge

lundi 28 novembre

Delhi

Étonnement, Delhi n’est ni plus sale, ni plus polluée qu’il y a quelques années. Et relativement moins agressive, je n’ai même pas été emm…dé quand je suis allé prendre mon train pour Orccha. Tout se perd.

légendons la galerie : le fort Rouge toujours  à la même place, une procession sikh dans Main Bazar la rue des hôtels pas chers, un vendeur de tchai dans Old Delhi, la tombe d’Isa  Khan et le magnifique mausolée d’Humayun, certainement le plus beau monument de Delhi, tout au moins  mes yeux. Et c’est la première fois que je le vois léché par un beau soleil d’hiver, la fois précédente, il pleuvait..

mercredi 30 novembre

Orccha, Madhya Pradesh

Orccha, c’est simple de Delhi : train puis tuk-tuk sur 30 km, une bonne négo :  300 roupies (3,50 euros). Orccha, c’est simple : une grand-rue aux quelques hôtels, une autre parallèle et quelques perpendiculaires, l’artère principale passant entre la citadelle et le temple de Chaturbhuj pour s’arrêter aux Chhablis, cénotaphes des puissants rajas Bundela qui dirigèrent le nord du Madhya Pradesh jusqu’à mécontenter l’empereur moghol de Delhi qui mit la région, et sa capitale  donc, à  feu et   sang.  Et depuis, Orccha n’est resté qu’un petit bourg aux restes historiques bien trop grands pour elle.

légendons, légendons : hors histoire, sadhu et repasseur repassant.  En toute histoire : Chhablis, temples de Laxmi, le petit, et Chaturbhuj, le grand, et les deux palais de la citadelle.

Vendredi 3 décembre

Khajuraho, Madhya Pradesh

Khajuraho, un tuk-tuk puis 2 bus depuis Orccha, qui aurait aussi due être oubliée du monde du voyage sans ses célèbres temples aux fresques érotiques, classés au patrimoine mondial et comptant parmi les plus importantes démonstrations du patrimoine sacré. Mais attention, seulement une infime portion des nombreuses frises présente ces scènes érotiques. Sur les 85 temples édifiés par le clan rajput des  Chandela, seuls 25 ont résisté aux affres du temps et des destructions. Pour info, ces temples furent édifiés entre 900 et 1050.

La capitale des Chandela se trouvant  50 km au sud, dans l’actuelle Mahoba, Khajuraho semble avoir été un lieu uniquement dédié au sacré.

Bloqué deux jours  cause d’un billet de train qui se refusait  moi, un petit coup d’épuisette par ci, un petit tour dans un parc par là.

Donc visite de la réserve de Pana pour espérer voir un tigre, du Canyon de Raneh et de sa toute petite réserve. J’y  ai d’ailleurs vu plus d’animaux que dans la grade réserve.  A Pana, cerfs sambar et daims,  Raneh, les mêmes ongulés, des sangliers et des mangoustes.

Quant  la pêche, un vélo et une épuisette pliable suffisent. 5 espèces (2 espèces de Channa, un Barbus, un Rasbora peut-être et un Aplocheilus) et une grenouille.

photos prises dans la ville, autour d’un des ghats, le plus éloigné et le moins entretenu.

Jeudi 8 décembre

Varanasi Uttar Pradesh

Varanasi, l’ancienne Bénarès, ne se résume pas qu’à ses ghats, les plus sacrés du monde indien, le long du plus sacré des fleuves, le Gange. _ kilomètres de ghats, long chapelet de plateformes de prières reliées par un tout aussi long chapelet de marches. Bénarès, c’est aussi le labyrinthe des ruelles de sa vieille ville reliée aux ghats par une multitude d’étroits boyaux plongeant vers le fleuve de tous les fleuves. Mais, étrangement, l’idée que je me faisait de ces ghats s’est vue fortement troublée par ce que j’en ai vu, non que la myopie ne me guetta, mais parce que l’Inde doit être en train de changer.

Bien sûr, il reste un certaine par de l’Inde mystique, notamment au niveau des deux ghats de crémation, mais cette Inde commence à être submergée par l’Inde nouvelle, celle du tourisme et de l’ouverture vers l’Occident. Ainsi commence-t-elle à devenir la promenade à la mode pour un tourisme indien très représenté.

les fameux ghats

la vieille ville

mais aussi tout cela

Lundi 12 décembre

Darjeeling Gurkhaland

Darjeeling, ce nom qui résonne comme une théière fumante sur les pentes abruptes de l’Himalaya. Un petit coup de froid dans ce chaud périple indien.

Darjeeling, mot qui fait rêver mais de magnifiques plantations, que nenni, elles se trouvent plutôt 30 km plus bas,  Kurseong. De plus, pour les photos, c’est un peu la mauvaise saison, celle de la taille et les belles ondulations de verdure se changent en taches marron des hauts de tiges coupées net.

Mais le plus impressionnant est d’avoir pu construire une telle ville sur une telle pente dans un tel climat. Il pleut plus de 5 mètres d’eau par an. Soit tu monte, soit tu descend, et souvent des escaliers aux hautes marches. Et du haut d’Observatory hill, tu peux apercevoir l’Everest.

Vendredi 16 décembre

Guwahati Assam

Guwahati, porte et capitale de l’état d’Assam, l’état du Brahmapoutre. Et surtout noeud ferroviaire. Ville sans intérêtdonc, si ce n’est, pour moi qui ai des mœurs, en voyage, peu orthodoxes, son marché aux poissons (il y a des tilapias et des pacous sur ce marché et il ne doivent pas être importés d’Afrique ou d’Amazonie) et, chose surprenante, son télécabine surplombant le Brahmapoutre du haut de ses 50 mètres.

Et, rive droite donc, de l’autre côté, un pêcheur l’immense épuisette triangulaire. Les premiers Colisa sont là.

Lundi 19 décembre

Kohora et le parc de Kaziranga

De Guwahati pour Kohora, une seule solution, une nuit  Tezpur, par cher mais rien  voir.  Bon, Kohora n’est qu’un croisement avec quelques hôtels, les guides et, …., c’est  peu près tout. Donc, allons  la pêche, avant de retrouver ce fameux parc, inscrit,  juste titre, au patrimoine mondial., Les 2/3 des rhinocéros indiens, la moitié des buffles d’eau sauvages, plus de mille éléphants et 112 tigres, Mais tout cela sur 40  par 13 km en moyenne (environ 400 km²). Pour plaire  la vice-reine d’Inde, cette réserve forestière fut crée en 1905. Il devient officiellement site du patrimoine mondial en 1985.

La technique de pêche est particulière, on laisse un tas de branchages plusieurs jours puis on l,entoure et on ramasse tout ce qu’il y a (Colisa  foison, cyprinidés,Channa, Nandus, …). Une pêche fastidieuse mais peu productive en grosses pièces. Mais tout se vend. Je mangeais bien les gardèches (les vairons) enfant, que nous piégions au drap avec mon grand-père.

les animaux

la pêche

le parc

les oiseaux

Mercredi 21 décembre

L’île de Majuli, perle du Brahmapoutre

L’île de Majuli, la plus grande île fluviale du monde d’après ses habitants, la plus plate peut-être, idéale pour la parcourir  vélo, sachant que les monstres à 4 roues sont rares hors de l’axe principal. De Jorhat, arrêt obligatoire et sans intérêt, un coup de micro-bus pour se rendre au départ du ferry qui errera dans les méandres de sable du Brahmapoutre pour déposer son flot de motos et de piétons. Ensuite, bémo lent et Garamur, la zone de tous les bungalows de location. Majuli, 450 km² de tranquillité, de sable et gentillesse entre ces villages mishings. Majuli, l’île qui fluctue selon les humeurs du fleuve roi de l’Himalaya, qui, en cette saison hivernale, ne draine ni les eaux de fonte des neiges, l’hiver est là, ni les eaux du ciel, saison sèche oblige.

l’île du Brahmapoutre

la pêche

les oiseaux

Samedi 24 décembre

Sivasagar

Dimanche 25 dé cembre

Sonati

Lundi 26 décembre

Mon, enfin

L’objectif, Mon, en fait, un village Konyak, Longwa, à cheval sur la frontière indo-birmane, à 40 km de la capitale administrative des tribus konyaks, célèbres coupeurs de têtes des ces montagnes longtemps impénétrables et fumeurs d’opium invétérés. Ce n’est qu’en 1967, je crois, que le gouvernement indien mit un terme  à ces guerres tribales ayant pour objectif d’obtenir de macabres trophées.

Donc Sivasagar, après un tuk-tuk électrique, le ferry, un tuk-tuk pas électrique et enfin le bus. L’ancienne capitale des Ahom, possède quelques vestiges de cette période faste, en particulier les trois temples le long de la rive sud du grand réservoir carré creusé, parait-il en quelques semaines seulement, et cela au début du XVIIIème siècle. Puis Sonati, bon une nuit, pas de bémo pour Mon, et là rien à faire qu’ attendre le lendemain ce premier 8 places tout-terrain. 60 km en 5 heures, la piste est exécrable.

Et  Mon enfin, étrange ville sans centre, posée sur plusieurs collines très abruptes, sans âme non plus, une suite de maisons et de cabanes posées anarchiquement au flanc de ces collines. Mais l’obje ctif est  40 kilomètres.

Siwasagar

Sonati

Mon

Longwa

nuit du 28 au 29 décembre

 bus pour Imphal, Manipour

Depuis Mon, une nuit de bus et quelques sumos pour rejoindre Imphal, capitale et seule véritable ville du Manipur, petit état surtout renommé pour son lac exceptionnel, voire unique. De fait, ce lac, le plus grand lac indien variant de 250  500 km²,  est en partie recouvert de centaines de tapis végétaux formant des îlots, voire des îles de plusieurs mètres d’épaisseur. Les pêcheurs rajoutant les phumdis, étranges anneaux circulaires,  servant  piéger la multitude de poissons de cet écosystème particulièrement productif ou de piscicultures. Des maisons de bambous et de toile, pour la légèreté, recouvertes de tôle, sont construites sur les îlots les plus proches de la berge. Et cet étonnant lac très poissonneux fournit les marchés de Moirang et d’Imphal, entre autre. Grands cyprinidés, Channas , anguilles Anabas, mais aussi Tilapias, petits cyprinidés, Colisas ou rasboras, sans oublier les siluridés ou les Notopterus. Imphal est surtout connu pour son fort de Kangla, au centre de la ville, immense parc de tranquillité cerné d’un ahurissant anneau de circulation à 4 voies et par son  marché exclusivement réservé à 3000 commerçantes devant être mariées.

Bon, demain, le bus vers le Bangladesh, 24 heures pour rejoindre Shillong puis ?????

Imphal

le lac Loktak

le marché de Moirang

quelques oiseaux

du 2 au 3 janvier

direction le Bangladesh

Direction Shillong donc; départ 11 heures, arrivée théorique 7 heures. Bonne heure, mais la réalité fut moins bonne 4 heures, la pire des heures. Un froid de canard, il gèle, après un sale voyage, et pourtant, ces grands raids de nuit m’amusent plutôt. Mais là, 300 km de sale piste de montagne sans suspension, 4 stops douaniers dont un avec descente entière des bagages et fouille approfondie, sauf pour mon sac. Changement chaotique de passagers entre deux bus.  Donc sale voyage. Heureusement, un taxi me propose la frontière. Allons-y !

Dawki côtier indien, Jafflong côté bengalais. Tranquille passage douanier, un peu long, certes, et fatigué, une nuit blanche, mais tranquille. Selfie avec les douaniers. Seul non bengalais depuis pas mal de semaines, je pense, au vu de classeur sur lequel mon nom fut griffé, tout  la main, donc et au stylo bille.¨Puis taxi pour Sylhet, sans Takas mais change avant hôtel, le tac veut son lot de takas. Longeons la rivière aux forçats du sable et des pierres, Jafflong est connu pour cela, mais peu d’activité.

Et Sylhet. Ville agréable, calme, propre, gentille, que de selfies encore. Et pourtant fourmilière. Et la vie truculente ne s’arrête à la tombée de la nuit, on peut y boire un café  11 heures dans une ville encore active. Quant à une mousse, oublions.

Jofflong

Sylhet

Les triporteurs de Sylhet

Mercredi 4 janvier

Srimongal et ses factories

Il ne faut rien exagérer, Srimongal n’est pas une perle, mais une gentille petite ville entourée d’un écrin de verdure que sont les plantations ondulantes des théiers qui font sa renommée.  La ville en soit ne possède que peu d’intérêt donc si ce n’est la gentillesse de sa population et son marché. Empli de poissons d’eau douce provenant de la lagune de Baikka Beel,  une dizaine de kilomètres  l’ouest. Lagune aménagée en multiples rizières  et grands bassins de pisciculture (Tilapias, grands cyprinidés, crevettes, Channas …) possédant un magnifique lac en son sein et une jolie petite forêt immergée en saison des pluies.

Srimongal

la lagune de Baikka beel

le marché aux poissons

Les plantations de thé

nuit du 7 au 8 janvier

Bus pour Cox Bazar

Que dire de Cox Bazar ? Le pire des cités balnéaires concentré sur deux avenues. Pour reprendre ce mot, un concentré  de vulgaire, de kichissime, de construction, de destruction. Mais quelques perles comme ces bateaux en polystyrène expansé. En fait, une structure en bambou dans laquelle sont placés des morceaux de polystyrène de toutes tailles insérés dans du filet. Le tout en matériaux de récupération ( fin de vie des bambous de construction, vieux filets de pêche et caisses à poissons). Pauvres parmi les pauvres, sur ces bouchons flottants, de leur longue senne, ils ne retirèrent ce jour la qu’une petite dizaine de kilos de menu fretin. Et un serpent marin pour mettre un peu d’ambiance?

Sinon le plus kitch des aquariums, un surveillant de baignade ne surveillant personne car personne n’est dans l’eau jusqu’à la taille et des crevettes fraiches mais mal cuites.

Mais j’ai parlé français avec un français vivant au Bangladesh (Cox Bazar ?) depuis 25 ans. La première fois depuis Varanasi le 10 décembre, et c’était avec un russe.

La plage

La pêche

Le kitch

Dimanche 8 janvier

d’un coup d’avion Rhashahi

Rajshahi, ville sans beaucoup d’intérêt, si ce n’est de posséder un aéroport pour me dégager de Cox Bazar avec vol direct le dimanche seulement. Donc, hôtel bon marché mais peu accueillant au premier abord, au premier abord seulement car les propriétaires, ils sont cinq,  de ce très ancien hôtel (et ça se voit), sous leur carapace bougonne, sont vraiment très gentils. Bon Rajshahi, en soit, n’est pas très touriste si ce n’est sont ghat le long de la rivière Padma, languissante la journée, elle ne s’anime que le soir venu. Et combien de selfies, combien de thés offerts, combien de rencontres en anglais, vraiment sympa, le Bangladesh quoi !

Visite de Puthia, gros village aux ruines indous magnifiques, essai des vélos plateau, nouveau mode de locomotion, puis Natore aux quelques ruines d’un imposant complexe royal du XVIIIème siècle, dont il ne reste pas grand chose, quelques ossatures de palais, si ce ne sont les grandes douves défensives devenues piscicultures, une des douves était d’ailleurs en train d’être vidée.

Un petit saut avant Dacca la foutraque.

Rajshahi

Puthia

Natore

Mercredi 11 janvier

Dacca la foutraque

Dacca, un jour de manifestation. Bon, le car s’arrête à 12 km du centre donc. Un tuk tuk grillagé, et oui, et la carte interactive de mon portable, direction l’hôtel.

Dacca, ville aux plaies béantes, ville sans structure déstructurée, ville douloureuse, ville grouillante, ville bruyante. Étrange ville concentrée, très concentrée, serrée, très serrée, tout au moins dans sa partie centrale. A Dacca, la pauvreté ne se cache pas, elle se montre. Levez-vous dès potron minet et vous verrez. Les pousseurs de charges lourdes, le pédaleurs de tricycles, les porteurs de briques, les petits marchands des trottoirs  sont là, sur le trottoir donc, plient leurs maigres couvertures et se lavent à même ce même trottoir partent gagner leur journée.

Mais déambuler dans les ruelles de la vieille ville, se perdre, se retrouver, se reperdre et tomber sur les ghats, quel plaisir, mais il faut des yeux devant, derrière et sur les côtés. Attention aux essieux des vélos tuk tuk, si vous voulez garder vos tibias en un seul morceau.

le vieux Dacca

les ghats

tout est bon pour transporter

le Dacca touristique

Vendredi 13 janvier

Kulna, la porte des Sundarbans

Kulna, troisième ville du Bangladesh, est, en dépit de ses deux millions d’habitants, fait vraiment très provincial. Mais Kulna n’offre aucun intérêt touristique si ce n’est être la grande porte de la plus grande forêt de mangroves de notre planète. Heureusement, Baguerat et ses célèbres mosquées de brique datant du XVème siècle dont la plus importante est inscrite au patrimoine mondial.

et j’ai enfin pu visiter une de ces briquèteries qui sèment leurs hautes cheminées un peu partout dans le ciel bengalais. Indispensables briquèteries dans un pays de sable et d’argile manquant totalement de pierres, de galets et de graviers.

Et les ghats fluviaux des grandes villes me fascinent toujours autant.

Baguérat et ses mosquées de brique

Ces indispensables briques

les guats de Kulna

Quelques images du marché et autre

Lundi 16 janvier

Les Sundarbans,

la belle forêt en bengali

Les Sanderbans, enfin, le point d’orgue au Bangladesh, le tigre en serait le Graal, mais il n’en laissa que des traces sur les plages de sable de Dimer Char, dernière île mouvante avant l’océan à marée basse. Donc …..

Faute de tigres, des crocos, des daims, leur beefsteak, quelques oiseaux, des sangliers. En fait peu d’animaux. Il parait que depuis le typhon Sidr qui fit plus de 10000 victimes, il y aurait beaucoup moins d’animaux qu’avant.  Maqngrove sans son arbre totémique, le palétuvier. Là, un palmier lui tient place et permet aux sédiments descendant de l’Himalaya de se fixer.

Peu d’option pour voir la Belle Forêt, croisière avec deux nuits  dormir dans le sanctuaire. Passagers adorable, une grande famille me prit sous les nombreuses ailes.  Equipage tout aussi  adorable avec le propriétaire que j’avais pris pour un guide.

Fin du voyage, une nuit  Jachore (et non Jessore comme indiqué sur les cartes) avant de passer la frontière.

Jachore, dernière ville avant la frontière

les berges des Sundarbans

après le typhon

Quelques animaux

le bateau et autres

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